Patrimoine

Vieux-Mesnil compte une seule chapelle et trois oratoires.

Chapelle Saint Expédit 1923

La chapelle de Mutonis ou Moutoun érigée en 1923 sur une enclave privée en remerciement pour le retour sain et sauf des frères de Mme CARLIER née POULAIN du conflit de 14/18 est confiée à Saint Expédit.

La pierre bleue de dessus de porte est gravée Saint EXPEDIT P.P.N et la croix en son faite comporte deux initiales C et P qui correspondent à CARLIER et POULAIN, le couple qui fit construire la chapelle.

Le toit de cette chapelle est aussi remarquable par les ardoises et le dessin composé.

Le saint est la représentation qui est au centre du choeur de la chapelle et en-dessous quelques ex-voto de remerciements

Jésus et Notre Dame de Miséricorde 1742

C’est le plus facile à découvrir. Il est en effet placé au centre du village, au bord du CD107, face à la rue Haute. C’est un édifice massif: il possède deux éléments fort intéressants : d’abord ses trois consoles, dont le seul autre exemple connu se trouve sur la « chapelle Roty » à Berlaimont, et surtout sa grille qui est magnifique. L’artisan, on peut même dire l’artiste, a travaillé le fer forgé d’une très belle manière, faisant apparaître dans la partie haute, un rappel de la dédicace.

Notre Dame de Bonsecours 1826

Il est érigé dans un hameau situé assez loin du centre du village, le Trieu Audin. Il a subi plusieurs réparations puisque le fût est refait en moëllons et que quelques briques forment le dos de la construction. L’environnement est très fleuri, ce qui prouve qu’il reste en dévotion. Une plaque de marbre rappelle que l’on a fêté son centenaire, lors d’une procession ou d’un pélerinage par exemple.

Sainte Vierge 1921

Ce dernier monument se trouve 15, rue Haute. Il a été implanté à côté de la maison, lors de sa construction en 1921 (la date est inscrite sur le mur de la grange). Le fût est en briques, tandis que la niche est en pierre. Elle a la forme d’un dais, comme celle de Clairfayts. Madame LIENARD se souvient qu’une banderole à la gloire de la Vierge, était tendue le long de la grille bordant le perron, devant l’habitation, lors des processions annuelles. Seules des initiales ont été gravées dans la pierre : les premières sont celles des anciens propriétaires F(FAUVIAU) et C(CAILLAU), les autres sont restées mystérieuses.

L'église Saint-Martin

L'église actuelle a été construite de 1852 à 1855 (décision prise le 6 mai 1852 et réception des travaux le 3 décembre 1855 par M. FIEVET, Architecte à AVESNES et par l'Abbé BOITIAUX). Les travaux ont été éxécutés par M DELAHAYE de FEIGNIES et M MARCHIPONT de LA LONGUEVILLE, entrepreneurs pour un montant de 20 000 francs.

Cette nouvelle église n'a pas été reconstruite à la place de l'ancienne, tombée en ruines, qui avait été érigée à l'emplacement de l'actuel cimetière, le choeur était tourné au Nord alors que l'église d'aujourd'hui a le choeur à l'Est et l'entrée à l'Ouest.

Les matériaux de l'ancienne église ont servi à la construction de la nouvelle mais il reste, dans le mur d'une maison rue de l'église, deux pierres particulières, sculptées d'un visage humain.

Il s'agirait, d'après un expert de la DRAC, de corbeaux en pierre bleue qu'on trouvait dans les églises romanes. Ceux-ci faisaient saillie à l'intérieur de la nef et recevaient une poutre.

Une autre hypothèse s'est fait jour après une visite du château du Fosteau en Belgique. Le manteau d'une cheminée y est supporté par des pierres bleues sculptées ressemblant étrangement à celles situées dans le mur rue de l'église. Le château du Fosteau est celui de Vieux-Mesnil ayant appartenu à la même famille, celle de SARS.

Une grille en fer forcé (aujourd'hui disparue) a été placée devant l'église, pour délimiter la place de l'église, en 1858 par J.Hubert PARADIS, Maréchal Ferrant.

C'est pendant son ministère que les soeurs de la Sainte Union du sacré coeur de Jésus et Marie, en août 1907, prirent le chemin de l'exil (loi de 1905) vers Aulnois-Quévy en Belgique

Le monument aux morts

Par délibération en date du 20 mai 1920, le conseil municipal a décidé l'érection d'un monument à la mémoire des enfants de la commune tués lors de la guerre 14-18. Le Président Alexandre MILLERAND accepta la demande le 8 février 1921. D'un montant de 4 000 francs, le monument fut payé pour moitié par la commune et pour moitié par une souscription. Monsieur BAVAY-LIXON, artisan à PONT SUR SAMBRE le réalisa en pierre de granit de Soignies. Il était érigé sur une base carrée de 1,70m de côté et s'élevait à 4m.

Seul le nom d'une victime civile du conflit 1939-1945 a été ajouté.